VGP : Signification, définition et obligations pour vos engins et équipements

VGP : Signification, définition et obligations pour vos engins et équipements subclic sous-traitance

Dans le domaine du BTP, de l’industrie et des travaux publics, la sécurité et la conformité des équipements sont essentielles. Parmi les notions clés, le terme VGP revient souvent, mais sa signification exacte peut prêter à confusion.

Dans cet article, Subclic vous explique tout ce que vous devez savoir sur le VGP : sa définition, ses obligations, son rôle dans la sécurité des engins et équipements, et les bonnes pratiques à suivre.

VGP : signification et définition

Le sigle VGP signifie “Vérification Générale Périodique”. Il s’agit d’un contrôle obligatoire, effectué périodiquement, sur les engins et équipements de chantier, afin de garantir leur sécurité et leur conformité réglementaire.

La VGP concerne principalement :

  • Les machines mobiles (tombereaux, chargeurs, pelleteuses…)

  • Les engins de levage (grues, ponts roulants, nacelles…)

  • Les équipements de chantier soumis à des contraintes mécaniques ou électriques

L’objectif est de prévenir les accidents et de s’assurer que les équipements sont en état de fonctionnement optimal.

Pourquoi la VGP est-elle importante ?

  1. Sécurité des opérateurs et du chantier : une VGP régulière réduit considérablement le risque d’accidents liés à des défauts mécaniques ou des défaillances techniques.

  2. Conformité réglementaire : en France, la VGP est imposée par le Code du travail et le Code de la construction pour certains engins. Ne pas la réaliser peut entraîner des sanctions.

  3. Préservation du matériel : un engin contrôlé régulièrement subit moins d’usure prématurée, et les réparations peuvent être anticipées.

  4. Responsabilité civile et pénale : en cas d’accident, la VGP constitue une preuve que l’entreprise respecte ses obligations de sécurité.

La VGP : fréquence et modalités

La fréquence des Vérifications Générales Périodiques dépend du type d’engin et de son usage.

Type d’engin Fréquence obligatoire Remarques pratiques
Tombereaux et engins de chantier Tous les 12 mois Peut être avancée si utilisation intensive
Grues et engins de levage Tous les 6 à 12 mois Dépend du type de levage et des normes spécifiques
Nacelles élévatrices Tous les 12 mois Vérification mécanique et électrique complète
Équipements spécifiques (compresseurs, chariots…) Selon plan constructeur Suivre les recommandations du fabricant

Qui peut réaliser la VGP ?

La VGP doit être effectuée par un personnel qualifié, généralement :

  • Un technicien habilité interne à l’entreprise

  • Un organisme agréé extérieur pour les contrôles réglementaires

  • Le fabricant ou le distributeur dans certains cas

L’intervention inclut :

  • Vérification de l’état mécanique et électrique

  • Test des systèmes de sécurité (freins, butées, signalisations)

  • Remplacement ou réparation des pièces défectueuses

  • Rédaction d’un rapport officiel attestant de la conformité

Bonnes pratiques pour la VGP

  • Planifier les VGP à l’avance pour éviter les arrêts de chantier imprévus.

  • Documenter chaque contrôle : carnet d’entretien, fiches VGP, rapports techniques.

  • Former le personnel à l’utilisation sécurisée des engins et à la détection de défauts avant la VGP.

  • Respecter les préconisations du constructeur pour les pièces et accessoires.

  • Ne pas repousser la VGP sous prétexte que l’engin semble en bon état : certains défauts ne sont pas visibles à l’œil nu.

Exemple : Sur un chantier de travaux publics, un tombereau soumis à une VGP annuelle a permis de détecter une usure prématurée du système hydraulique, évitant un risque de panne majeure et un accident potentiel.

VGP et sécurité sur chantier : liens avec le CACES et le case engin

La VGP est complémentaire au CACES et au case engin :

  • Un opérateur formé au CACES sait détecter les anomalies avant même la VGP.

  • Un case engin ergonomique et sécurisé réduit les risques d’accident, même en cas de défaut mineur sur l’engin.

  • Les trois éléments ensemble (formation, cabine, VGP) constituent une stratégie complète de sécurité sur le chantier.

FAQ : VGP signification et obligations

  • Non, seules certaines catégories d’engins et équipements sont concernées, en fonction de la réglementation et des normes constructeurs.

  • L’entreprise peut être sanctionnée par l’inspection du travail et sa responsabilité civile et pénale peut être engagée en cas d’accident.

  • Selon l’engin, entre 1 et 4 heures, incluant tests, vérifications mécaniques et électriques, et rédaction du rapport.

  • Non, la VGP complète l’entretien quotidien ou périodique. Les réparations et vérifications de routine doivent continuer à être effectuées.

  • Le rapport doit être signé par le technicien habilité ou l’organisme agréé, puis conservé dans le carnet de suivi de l’engin.

Conclusion

La Vérification Générale Périodique (VGP) est un élément clé pour garantir la sécurité, la conformité et la durabilité des engins et équipements de chantier.

Pour les entreprises du BTP, réaliser une VGP :

  • Préserve la sécurité des opérateurs

  • Réduit les risques de panne et d’accident

  • Assure la conformité légale et protège la responsabilité de l’entreprise

Investir dans des VGP régulières, combinées à une formation CACES et à un case engin adapté, est un gage de performance et de sécurité sur tous les types de chantiers.

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